LE PLOMB DU CANTAL
Au départ de la station du LIORAN (1235 m), notre itinéraire se déroule entre fôret, pour les parties basses, et prairies d'estive en altitude. Les vues panoramiques sont les points forts de ce circuit physique, à l'assaut du plomb du Cantal (1855 m).
En chemin, la présence des ruines du buron des Gardes, vestige d'un passé où la montagne était fortement peuplée, non pas de touristes, mais de buronniers avec leurs troupeaux. On regrette le fonctionnement du téléphérique du plomb du Cantal en été qui amène sans aucune fatigue des dizaines de touristes au sommet, qui piétinent les chemins et gâchent un peu la tranquilité des lieux.
Super-Lioran, en vert comme en blanc:
Ce coin du massif cantalien porte la plus vaste station skiable du Massif central. Elle est née en 1911 (bien que des concours y aient lieu en 1906).
1947: premier remonte-pente, remplacé en 1953 par un téléski moderne; ce n'est pourtant qu'en 1961 que naît l'idée d'une station de tourisme, avec l'installation d'un téléphérique reliant la N 122 au plomb du Cantal, projet qui verra son aboutissement en 1967.
Aujourd'hui, Super-Lioran affiche, en ski de descente, 60 kms répartis sur 40 pistes, dont 14 rouges, 6 noires et 150 kms destinés au ski de fond.
En été, le pas tranquille des marcheurs conduit au plomb du Cantal (1855 m) d'un côté de la vallée, et au puy Griou (1690 m) sur l'autre versant.