UN PEU D'HISTOIRE !
Aujourd’hui pas de randonnée mais je souhaite vous faire découvrir et/ou partager un événement typiquement Dunkerquois: LE CARNAVAL.
Ces festivités se déroulent à Dunkerque et dans toutes les communes alentours, un calendrier bien chargé qui commence en janvier jusque mi-mars. Les carnavaleux font la fête aux sons des fifres et des tambours et ces joyeuses bandes sont emmenées le long des rues de la ville, par le Tambour Major, figure du Carnaval. Le Reuze (géant), autre personnage traditionnel, fait lui, son apparition le matin de la bande de Dunkerque.
Voici venu le temps du Carnaval avec ses rites, ses couleurs, sa convivialité… La plupart des Dunkerquois sont « tombés dedans » lorsqu’ils étaient petits, d’autres venus d’ailleurs, ont probablement été initiés par des amis locaux ou s’apprêtent à vivre leur premier Carnaval.
Voici l’histoire du carnaval :
Difficile d'expliquer pourquoi cette tradition ancienne a survécu !
Difficile d'expliquer le succès sans cesse renouvelé de ce grand rassemblement populaire.
Certains historiens affirment que l'histoire du carnaval est liée aux fêtes données par les armateurs lors des départs pour la pêche en Islande. D'autres réfutent cette hypothèse. Peu importe, les origines du carnaval se perdent dans la nuit des temps mais les Dunkerquois font, aujourd'hui encore, la bande comme une évidence, comme ils marchent ou respirent. A un détail prés : le carnaval ne se fait pas sans y penser, l'affaire est d'importance.
La bande de Dunkerque a retrouvé ses lettres de noblesse en 1906.
Pendant des heures, les carnavaleux vont rafistoler leur costume, réinventer leur maquillage, décorer leur parapluie, économiser pour faire chapelle... Et la fête peut commencer.
Tibias labourés, poitrines écrasées, odeurs mêlées de transpiration et de hareng fumé, hommes poilus en porte-jarretelles, musiques traditionnelles, roll mops, potje vleesch et bière... Le décor est planté et pourrait effrayer les plus téméraires. Mais le carnavaleux baigne dans cette atmosphère comme un poisson dans l'eau. Chacun apporte son entrain, son imagination à la folle ambiance et se sent dépositaire de l'âme dunkerquoise : c'est ainsi que le masquelour avance fièrement, la poitrine bombée, la tête droite, le parapluie brandi bien haut.
La bande des pêcheurs en 1948, avenue Faidherbe à Malo-les-Bains
Le sentiment d'appartenance à une histoire, à une terre et à une population est très fort et culmine lorsque les Dunkerquois offrent, à genoux, un vibrant hommage à Jean-Bart, héros de la cité. Le carnaval possède ses temps forts et ses grands personnages mais chacun vit la fête à sa façon dans les chahuts, dans les chapelles, dans la rue, au balcon, au kursaal...
LE CARNAVAL, ÇA NE S'EXPLIQUE PAS, ÇA SE VIT !
Vos visites et vos commentaires sont plus nombreux chaque jour et parfois à plus de 1000 kms d'ici, merci à vous.
@ bientôt
Jean-Luc