HABITAT BOURGEOIS ET POPULAIRE A ROSENDAËL
Voici la reconnaissance d'une rando urbaine que nous organisons en janvier prochain pour notre association, un parcours urbain dans les rues de ROSENDAËL à la découverte de son habitat.
Au sommet de la hiérarchie symbolique de l'habitat, les châteaux et maisons de maîtres de Rosendaël se mêlent aux constructions héritées de différentes périodes, depuis la ferme traditionnelle jusqu'au quartier ouvrier ou de pêcheurs, en passant par la maison de bois et le lotissement "art décoratif". Cette grande variété de genres offre au marcheur le plaisir de la découverte.
Un petit aperçu de ces découvertes avec les arrêts suivants:
Villa Saint Antoine, 21 rue Carton Lurat
Les maisons et villas de bois de Rosendaël sont nées d’un arrêté du ministre de la Guerre après 1870 qui n’autorisait, au-delà de la deuxième ceinture de fortifications, que des constructions de bois. Ce type de construction se développa grâce aux importations massives de bois suédois et norvégien.
L’excentric coquille, rue André Chenier
La maison « Ma coquille » fut commandée par un pâtissier. Elle fut conçue dans les années 1930 par un promoteur entrepreneur dunkerquois : François Reynaert. Cette maison est dans le même esprit que le reste du quartier « excentric » auquel elle s’intègre.
Villa Moscovite, 260 rue Anatole France
Construite en 1913 pour un pharmacien à la retraite, Georges Schuttelaere, cette belle villa de bois, baptisée « Castel joli » brille par son charme insolite. Sa ressemblance avec une « datcha » russe lui a valu l’appellation populaire de « moscovite ».
Maison du brasseur Léné, 423 rue Winston Churchill
Ancienne demeure patronale du brasseur Albert Léné dont l’établissement, fondé en 1902 fonctionnait derrière la maison. De style éclectique, elle est l’œuvre de Jules Potier, architecte de nombreuses villas malouines.
Alignement de maisons bourgeoises, rue Jules Degroote
Comme dans les villas de Malo, nous observons ici Les caractéristiques des constructions balnéaires : recherche de la fantaisie du pittoresque, diversité des styles, ouvertures saillantes pour capter la lumière, succession de bow-window, influence de l’art nouveau.
Maison des pêcheurs d’ouvriers et de jardiniers, 84 et 95 rue Paul Machy
Pêcheurs, ouvriers et jardiniers vivaient dans des maisons semblables, faites de briques, réduites à deux pièces, sans étages, constructions dans le creux d’anciennes dunes, couvertes des traditionnelles "pannes" flamandes et précédées d’un petit jardinet. Cependant, la demeure des gens de mer était blanchie tandis que l’habitat des champs osait franchement la couleur.
Maisons de maraîchers, 117 rue Paul Vacassel
Le principal atout économique de Rosendaël était son sol, terre silico-argileuse convenant aux cultures maraîchères. Toute une population de maraîchers propriétaires y trouva sa subsistance. Une partie de l’habitat rosendaëlien est liée à cette activité.
Ancien estaminet « Au repos hebdomadaire », angle des rues Corderies et Bonneau
Cette maison, transformée en habitation particulière est considérée comme le plus vieil estaminet du nord de la France. Le bâtiment tout en longueur a une toiture dissymétrique qui touche presque le sol côté nord, comme beaucoup de maisons de pêcheurs et de cultivateurs.
Une reconnaissance réalisée fin novembre dans la neige à découvrir ICI.